Deux soirées pour rêver

Vendredi et samedi dernier, la municipalité d'Aubenas a présenté au gymnase de Roqua un spectacle de danse-escalade. Intitulé "une goutte de vertige", ce spectacle est une création de la compagnie Lézartikal.

Ceux qui ont eu la chance d'assister à l'une ou l'autre des représentation, ont tous été épatés par la virtuosité des artistes et par la poésie qui se dégageait de leur prestation. Une heure d'évasion, hors du temps, dans un espace dont on ne sait plus ou bout de quelques minutes s'il est vertical ou horizontal, tant les deux partenaires semblent s'y déplacer naturellement.

Ardesca a été associé à cette soirée en tenant la buvette d'avant et d'après spectacle.

Merci à la municipalité de nous avoir permis d'être présent à ces deux soirées, et aux licenciés qui ont donné de leur temps pour que le club soit dignement représenté.

Pas de photo ni de vidéo à vous présenter pour cause de manque de lumière, mais vous pouvez avoir une idée de ce spectacle en cliquant ici ou bien là.

Un bon grimpeur est un grimpeur vivant!

Un jour quelqu'un a dit qu'il valait mieux un piton de plus qu'un grimpeur de moins. Je crois que c'est Georges Livanos dans "Au-delà de la verticale" (un livre que je vous recommande chaudement. Drôle et instructif). Vous pouvez retourner la question dans tous les sens, cette affirmation ne souffre aucune contradiction. 

Alors, dans la logique de cet adage que je reprends volontiers à mon compte, un petit couplet sur le sécurité.

Ca y est!!! Va nous casser les pieds avec la sécu! Et comment je fais mon noeud, et comment je m'encorde, et je mets mon casque... Pffffffff! Laisse nous grimper comme on veut!!!

Rassurez vous, je ne vais pas vous faire la leçon, ni vous bassiner avec des radotages de vieux grimpeur (cela dit, "vieux" et "grimpeur" en même temps c'est plutôt bon signe!;-))

Juste quelques bases qui vont sans dire, mais qui vont encore mieux en les disant, et qui restent valables quel que soit le lieu de pratique. Si on fait des conneries en salle, où les conséquences peuvent déjà être sérieuses (tomber de 3 ou 4 mètres peut suffire pour se faire très très mal) il y a de fortes chances (enfin... plutôt de forts risques) pour qu'on les reproduise en falaise. Et là pas de tapis!

Alors allons-y:

• On ne s'encorde JAMAIS sur un mousqueton, mais toujours directement sur le baudrier en passant la corde dans les deux boucles (ceinture et cuisses) et non pas sur le pontet, qui n'est pas renforcé contre les frottements de la corde.
• Un baudrier trop grand ou pas assez serré peut vous faire courir le risque de "passer à travers" en cas de chute tête en bas (pas si rare que ce qu'on peut penser).
• Faire descendre quelqu'un trop vite en moulinette échauffe la corde et risque de fondre la gaine  sans parler du risque de se brûler les mains et donc de lâcher la corde (Désagréable pour celui qui descend, sauf s'il sait voler, ce qui reste assez rare chez les humains). Les mêmes règles s'appliquent pour les descentes en rappel.
• Port du casque:INCONTOURNABLE en extérieur et pas seulement pour les pierres qui viennent d'en haut. En cas de chute tête en bas (voir ci-dessus), le risque de taper le tête contre le rocher est bien réel.
• Jetez un œil sur l'encordement de votre compagnon de cordée.
• Faire un noeud en bout de corde au cas où elle s'avère trop courte
• Ne JAMAIS lâcher la corde, même après que le grimpeur de tête vous ait dit qu'il était vaché au relais.
• Vérifiez les ancrages des relais... et vérifiez régulièrement votre matériel. En cas de doute sur un élément mettez le aux rebuts!
• .../...

J'arrête là mon couplet.  Je pourrais en remplir des pleines pages, tellement le sujet est important et vaste.

Pour ceux que les manips intéressent, je vous conseille ce site très bien fait. La rubrique technique est particulièrement intéressante. Il y a aussi celui-là, pour tout savoir sur les nœuds (pas de commentaire!!!). Mais comme on n'apprend jamais mieux qu'en faisant, n'oubliez pas les séances que nous allons proposer début mars au LAOS, sans oublier les sorties dominicales qui sont l'occasion de mettre en pratique en toute sécurité. Voir le programme.

En tout cas, si vous avez des questions ou des doutes sur une manip, envie d'apprendre quelques trucs ou simplement besoin de "réviser" un peu... n'hésitez pas à demander à l'un des "anciens" du club. Ils sont souvent pas si mauvais en manœuvres diverses et variées;-))

Dernier conseil: toujours bien préparer son matériel...

... parce qu'une fois en bas, il vaut mieux ne rien avoir oublié!

Bonne grimpe... en sécurité! 

Tirage de rois et + si affinités

Mardi soir a eu lieu au LAOS la traditionnelle réunion regroupant en une seule fois les voeux du Président et le tirage des rois. On regroupe parce que d'abord ça coûte moins cher (hé oui on fait gaffe aux dépenses dans le club! La trésorière veille au grain!) et ensuite parce que sinon le Président fait des discours interminables et que là au moins comme il aime bien la galette il fait bref!

Pour faire court aussi:

• C'était sympa
• Les galettes et autres nourritures solides ou liquides étaient bonnes
• Il est pas resté grand chose
• On a parlé des sorties à venir
• On recommencera dans un an
• Tout le monde avait l'air content... et... ben c'est tout pour cette fois.

Quelques photos de cet évènement, non couvert par la presse nationale (heureusement que Le blog à nous est là!). J'en ai d'autres, mais elles ne sont pas diffusables sur un média grand public!

Il faut être licencié...

Ca va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant: si vous voulez grimper dans les gymnases et/ou à la salle de pan de Montargues vous devez être licencié au club.

Il nous arrive parfois (très rarement il faut bien l'avouer) de tomber sur un ou deux grimpeurs assidus aux séances ou à Montargues... mais sans licence! C'est ballot non?! 

Tout d'abord il faut savoir qu'en cas d'accident la responsabilité du club est engagée ce qui peut être très problématique en cas de carton sérieux. On ne voudrait pas être contraints de faire nos réunions de bureau derrière des barreaux!

Ensuite les installations et leur utilisation sont financées en grande partie par le club et donc par les cotisations des adhérents. Si la salle de pan existe, c'est parce que le club a participé de façon conséquente au financement de la structure, des prises et des tapis, sans oublier le temps (un nombre d'heures assez colossal!) consacré par les membres du club à la construction de la structure. Il semble donc normal que son usage soit réservé à ces mêmes membres cotisants.

Alors si vous voulez participer à la vie du club et à son dynamisme, prenez votre cotisation... et soyez actifs quand il y a un petit coup de main à donner! Vous verrez: on se sent utile;-)) Et puis ça vous permettra d'être de la partie quand on ira là:

... ou là!

Avouez que ça serait dommage de rater ça non?

Pour conclure, c'est pas si cher de prendre une licence... ni compliqué: un petit formulaire, un certificat médical et le tour est joué.

D'ailleurs tous les documents nécessaires à votre affiliation sont en ligne sur ce blog

Bonne grimpe avec nous.

La salle de Montargues est à nouveau opérationnelle

Montargues est remontée!

Après deux soirées intenses de travail, les 5 et 7 janvier, la salle de pan est à nouveau prête à accueillir vos doigts avides de résine.  Nous avons aussi avec Abel renforcé les palettes sur lesquelles sont posés les tapis. Il n'y a dons plus de "trous" et de risque que les tapis s'abiment au fil du temps.
Un grand merci à tous ceux qui ont activement participé à la "remise à neuf" des lignes et bonne grimpe à tous.

Important! Vous allez remarquer quelques lignes de couleur rose et aux prises très rapprochées. Merci de ne pas trop les utiliser. Elles ont été installées pour les petits boutchous de l'ecole municipale des sports. Vous pouvez aller dans le plafond par contre!;-))

Il était une voie... (3)

Et c'est parti pour une troisième grande voie digne d'intérêt (Enfin... ça c'est moi qui le dit. C'est forcement subjectif comme appréciation, mais c'est un avis que je partage, alors faites moi confiance!).

On reste au bord de la mer mais on quitte les Calanques, pour aller, quelques kilomètres à l'est, sur les falaises du cap Canaille entre Cassis et La Ciotat. Cette paroi est... comment vous dire ça... étrange!

Le rocher est assez déroutant. Je devrais plutôt dire "les" rochers. En effet il n'y a pas moins de trois types de caillou sur une seule voie. Une tranche napolitaine de 250 mètres de haut. Bon appétit!

D'ailleurs, parfois on se demande si la construction est terminée. En fait soyez rassurés, dans cette voie tout est bien à sa place et semble vouloir y rester.

La voie s'appelle Galéjade. Et elle porte bien son nom! Une drôle de plaisanterie que cet itinéraire superbe, (très) aérien, astucieux et qui ne se laisse pas franchir en rigolant!

Le premier tiers est constitué d'une sorte de grés sablonneux et présente une escalade très athlétique sur des strates très raides, voire un peu déversantes et offrant essentiellement des prises plates. Ca chauffe les avants-bras d'entrée de jeu, même si la cotation du départ reste dans le raisonnable.

Ensuite on arrive à la couche du milieu: un calcaire gréseux (je suis pas géologue, alors excusez mes appellations pas nécessairement scientifiques) très blanc... mais pas riche en prises. Il faut zigzaguer, traverser... d'une fissure à une zone de trous et c'est toujours très vertical, voire un peu plus. Sur ces deux couches, le rocher vous offrira des formes étonnantes. Jugez plutôt:

Ca se grimpe ça?!

Puis vient l'étage supérieur, la cerise sur le gâteau! Enfin c'est surtout le noyau de la cerise: dur à digérer! Du conglomérat! Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est des galets (jade.. vous suivez?) de toutes tailles (et de toutes rondeurs!) enchâssés dans ce qui ressemble à du mortier grossier. Deux questions viennent immédiatement à l'esprit du grimpeur ardéchois et donc rationnel, à ce moment là:

1. Comment ça tient ce truc? Parce qu'il parait que ça tient. Si! Si! Je vous le dis! Bon... si un galet part, ça fait une prise en creux nettement meilleure. Une belle consolation si vous arrachez un de ces jolis cailloux non?

2. Comment tenir ces prises toutes aussi rondes et fuyantes les unes que les autres?

Une fois que vous aurez éliminé la première de votre esprit et trouvé la réponse à la seconde, les 3 longueurs dans ce rocher vous laisseront à coup sûr des souvenirs impérissables. La raideur et le gaz omniprésent contribueront un peu plus à l'ambiance, d'autant que la difficulté est conséquente. Le 7 vous tend (ou plutôt vous étire) les bras.

Gaz et galets: cocktail explosif dans l'avant-dernière longueur!

Le franchissement du toit de sortie termine de belle façon (grosse ambiance!) cet itinéraire splendide.

Ca fracasse bien les bras en fin de voie!

En conclusion il faut au moins une fois aller tâter de ce rocher extraordinaire. Ca ne ressemble à rien de ce que nous connaissons en Ardèche et l'ambiance est vraiment fantastique. Mais si vous avez peur du vide et ne jurez que par de la goutte d'eau bien crochetante et de la bonne grosse écaille rassurante, cette voie n'est pas pour vous!

On est pas bien là?

Vous pouvez alors vous asseoir au bord de ce toit (assurez vous quand même au cas où. Y a pas loin de 400 mètres entre votre postérieur et la mer!) et savourer ce moment de zenitude intense.

Le topo est à cette adresse

Le prochain coup une grande classique du Vercors... ou bien un petit tour dans les gorges du Verdon... ou ailleurs. A suivre donc.

Pierre

Grimpe hivernale

En ces temps de bises et de froidures un petit rappel pour ceux qui ne savent pas où grimper dehors... mais au chaud.

La suggestion du moment: Le cirque de Gens à Chauzon.

Bonne Année 2011!

Le Président et tout le bureau d'Ardesca vous souhaitent une très bonne année 2011, pleine de...



... et aussi de...
...mais également de...
... et aussi pourquoi pas de...

... sans oublier tout ce dont vous pouvez rêver pour vous et vos proches.
Et n'oubiez pas qu'on fêtera ça le 11 janvier au LAOS!