vendredi 27 mars 2009

Tout le monde dehors!

Ca y est! Le printemps est là.
Après un hiver long et rigoureux, les jours rallongent, les oiseaux chantent et le rocher se réchauffe. Fini les séances de hamsters sur la résine du LAOS ou de Gimond. Nous vous conseillons fortement d'aller vous aérer les chaussons sur les falaises du coin.
Donc rendez-vous chaque mardi soir à partir de 18H00 ou plus tôt pour ceux qui le peuvent, dès la rentrée des vacances de printemps. Voir planning dans les infos du blog.Ces séances, non encadrées, sont ouvertes aux adultes et ados du club.
Prévoir votre matos, de l'eau et pensez au covoiturage.
Et n'oubliez pas: la dernière séance est suivie d'une soirée apéro-feu-de-camp-baignade-pique-nique-youkaïdi-youkaïda-"c'est un fameux trois mâts..." (air connu) Amenez vos guitares!
Le club paye l'apéro et mise en commun du reste. Vous n'êtes pas obligés de partager mais bon... nous on aime bien goûter les recettes de chacun.
Rendez-vous au Vieil Audon pour la première sortie.

mardi 24 mars 2009

Jeu de piste dans les Calanques

Le traditionnel week-end dans les Calanques est passé.

Petit compte-rendu de ce moment de convivialité grimpante.

D’abord tout le monde était à l’heure au rendez-vous du samedi matin, ce qui est suffisamment rare pour être noté.

Une fois les cordées faites, défaites, refaites et le matos réparti équitablement direction la calanque d’En Vau pour tout le monde. Pendant que les ados, encadrés par Julien se dirigeaient vers le secteur de la sans-souci, le reste de la bande se répartissait dans les voies des secteurs de droite de la calanque. Une des particularités de ce secteur est qu’il permet de grimper plein gaz au dessus de l’eau turquoise… mais quand même froide, dans des voies de niveau modéré, donc parfaites pour nous.

Jusque là tout va bien !

Il est convenu, pour ceux qui le souhaitent, de faire une autre voie l’après-midi côté Castelvieil. Rendez-vous est donc donné pour tout le monde sur le plateau du même nom, Pierre (c'est-à-dire moi) en sa qualité de vieux grimpeur calanqueux, devant indiquer aux volontaires les différents rappels menant aux voies envisagées.

Jusque là tout va toujours bien !

Quelques longueurs et tranches de saucissons plus tard nous voilà à pied d’œuvre au sommet des falaises convoitées, face au large et sous un soleil toujours présent… mais commençant inexorablement à descendre, comme nous (mais lui pas en rappel).

Tout va encore bien à ce moment là

Je passe les détails (du genre remontée sur corde pour cause de rappel loupé pour ma pomme…). Voilà donc plusieurs cordées au ras de l’eau avec comme unique possibilité… aller vers le haut.

Je repasse les détails, mais la conjonction des deux éléments inévitables, que sont la susnommée descente du soleil et la lenteur de cordées multiples, finit par aboutir à une sortie nocturne pour quelques uns d’entre nous, attendus par les autres.

Et là ça commence à aller moins bien.

« Euh… qui a une frontale ?... Personne ? »

Hé oui ! Le grimpeur est parfois imprévoyant !

« Pierre… tu connais le chemin ? »
« Euh… Ouais… mais de nuit faut trouver le rappel… »
« Bon… on te suit ! »
« T’es sûr que c’est le bon chemin ? »
« Tu crois que tu vas trouver le rappel ? »
« T’es certain que c’est le bon arbre ? …»

Hé! Ho! Dans ces cas là je ne suis sûr de rien moi... sauf que les nuits sont fraîches !

Après quelques égarements dans l'obscurité, la perspective de passer une nuit dehors aiguisant les sens, le rappel fût trouvé, la piste remontée et le restaurant rejoint… tardivement.

Merci à Abel qui, tel le capitaine d'un navire naufragé, a tenu la barre jusqu'au bout
Merci à Mimi et Dom d’avoir fait patienter le restaurateur grâce à des trésors de diplomatie "pompiéresque".
Merci à tout le monde d’avoir gardé son sang-froid.
Merci à Philippe d’avoir eu un porte-clé lumineux.
Bravo à David qui grimpe dans le noir.
… et merci à moi de ne pas m’être planté d’arbre.

Dimanche pas d’égarements diurnes ou nocturnes, mais encore de belles voies pour tous, dans des secteurs différents et toujours sous le soleil. Vivement l’année prochaine !

Pierre