dimanche 27 février 2011

Il était une voie... (5)

Nous revoilà pour une nouvelle découverte.
Retour au calcaire après une escapade sur le granit de l'Oisans. Et quel calcaire! Peut-être le plus beau, le plus compact, le "plus tout" du monde et même d'ailleurs: celui des gorges du Verdon! La Mecque du grimpeur, le royaume du vide qui prend aux tripes, le terrain de jeu des vautours fauves qui vous toisent avec une certaine condescendance (on le sait peu, mais le vautour est condescendant. Si! Si! Je vous assure!). Bref un paradis que tout grimpeur doit avoir fréquenté au moins une fois dans sa vie.
Comme "plus c'est long... plus c'est long!", ce n'est pas une voie, mesdames, messieurs, nooooooooooooooooon! mais deux voies que vous allez (re)découvrir (Le "re" c'est pour les ceusses qui les auraient déjà faites, les veinards!).

Alors en route pour un enchaînement à réserver aux journées suffisamment longues elles aussi, avec deux voies sublimes, à consommer sans modération: Série limitée, à la paroi du Duc et sa voisine d'en face, L'empreinte des millénaires au début de la paroi de l'Escalès.

La tyrolienne qui permet de traverser le Verdon
L'idée d'enchaîner ces deux voies n'est pas de moi. Ma dinguerie a ses limites!;-) La veille, après moult hésitations, plongés dans les topos, je vois les yeux de mon ami Yo (grand spécialiste du Verdon et des Calanques réunis) qui se mettent à clignoter, ses oreilles qui frétillent et sa barbe qui frise: "Si on enchaînait Série limitée et l'Empreinte des millénaires? Ce serait chouette non?!". Je me dis:"Il est tard, il est fatigué... il ne sait plus ce qu'il dit." Mais bon... je suis invité alors poliment (mais timidement) je réponds: "Si tu veux". Erreur fatale!!! Réveil 6H00 (déjà ça c'est pas raisonnable! Il pourrait pas habiter sur place!?) et début d'une longue journée. Départ du parking 8H00. Retour au parking 12 heures plus tard. Vous avez bien lu: 12 heures!!! La moitié de 24 heures, avec un baudrier sur les fesses, pour 18 longueurs d'escalade (soit 510 mètres de caillou), 8 rappels, deux traversées du Verdon sur une tyrolienne et un peu de marche, sans oublier de manger un sandwich entre les deux voies. A titre indicatif nous avons mis 4h00 pour faire "Série limitée" et 4H15 pour "l'Empreinte des millénaires", en grimpant en réversible.

Première longueur (superbe!) de la journée... Après celle-là il n'en reste que 17!
 
L6 de Série limitée. Des gouttes d'eau de rêve!
Sans entrer dans le détail des itinéraires (pour ça, voir le topo de la première et celui de la deuxième) vous devez juste savoir que ces deux voies sont absolument magnifiques! Le rocher est exceptionnel partout et la grimpe fantastique, dans l'ambiance toujours magique du Verdon, même si le vide est un peu moins présent que dans d'autres secteurs. 

La fin du printemps ou le début de l'automne sont les périodes les plus propices, les températures étant idéales. La paroi du Duc, sur laquelle se déroule "Série limitée" résurge assez longtemps après des pluies. L'enchaînement peut se faire dans n'importe quel ordre, mais l'itinéraire présenté ici est le plus logique en terme de déplacement et permet de grimper quasiment tout le temps à l'ombre ce qui est appréciable compte tenu du nombre de longueurs. 

L'ambiance devient sympa dans L5 de l'Empreinte des millénaires!
Dernier détail pratique: pour accéder (et en revenir, si tout va bien) à l'Empreinte des millénaires, on emprunte des tunnels sombres et angoissants. Une frontale n'est donc pas inutile.

Pour notre prochain voyage vertical, j'essaie de vous trouver quelque chose d'original. Mais si vous en avez marre vous me le dites!

D'ici là grimpez!!!

Pierre

PS: Si quelqu'un peut me dire combien ça fait de prises à tenir, 510 mètres d'escalade, la bière est pour moi!

jeudi 24 février 2011

Le blog pour les nuls...

... donc ça ne vous concerne pas!

Mais bon... au cas où vous reviendriez d'un coma profond, d'un séjour sur Mars, que vous ayez été victime d'une amnésie temporaire ou que, tout simplement, vous découvriez notre extraordinaire club, voila le mode d'emploi de ce Blog que le monde entier nous envie.

11 pages d'infos et de photos, pour tout savoir sur la vie du club et l'actualité grimpante locale, voire extra-locale. Chaque page est accessible en cliquant sur l'onglet correspondant en haut de la page affichée.

Petit tour du propriétaire:
Le blog à nous. Ben... vous y êtes alors vous savez l'essentiel. C'est le cœur du blog, la page principale, incontournable, au sujets divers et variés mais toujours passionnants.
Où, quand, comment: les horaires, les lieux d'entraînement, les tarifs. Très pratique et ne changeant qu'une fois par an en principe.
On sort dimanche: le programme des sorties dominicales et des week-ends de légende. Pour faire des projets et faire en sorte que vos repas de famille tombent à d'autres dates.
Actu de chez nous: les évènements du club. A regarder régulièrement pour ne rien manquer d'une session "démontage de prises" ou d'un apéro.
Le projet SAE: non! ce n'est pas le titre d'un BD de Black et Mortimer, mais bien le moyen de suivre pas à pas l'évolution de ce projet majeur pour le club.
Documents administratifs: tout pour s'affilier au club, télécharger le programme des sorties, avoir accès aux comptes-rendus des réunions de bureau... au cas où vous douteriez que le bureau bosse pour vous.
Tofs de membres (hyper)actifs: OK c'est un peu narcissique, mais tant pis! On bouge et on le montre!
Actu de chez les autres: pour tout (ou presque) savoir de ce qui se passe chez nos potes des autres clubs, au CDFFME et dans la grimpe ardéchoise en général.
En plus du topo: le topo de l'escalade en Ardèche est sorti il y a quelques temps maintenant et depuis, de nouvelles voies (couennes et grandes voies) ont vu le jour, dans les gorges de l'Ardèche notamment. Un certain nombre des ces voies sont recensées pour vous dans cette page.
Nous contacter: c'est clair non? Les coordonnées du club et de certain des membres du bureau, avec un trombinoscope pour ne pas confondre le président et la trésorière.
Sites web à visiter: vous pouvez avoir envie de visiter d'autres sites ou blogs sur l'escalade, le canyon... Une sélection non exhaustive mais très réfléchie de sites intéressants.

Dernière chose: ce Blog est le votre. Donc si vous avez des informations, des articles sur la grimpe et son environnement, des textes drôles, tendres, intelligents (ils sont pas obligés d'être tout ça à la fois;-)) etc... n'hésitez pas à nous les communiquer. Nous les mettrons en ligne pour que tout le monde puisse en profiter. 
Pour ça vous pouvez utiliser le mail du club (ardescalade07@gmail.com) ou mon mail perso (pierre-nivon@bbox.fr)
Le haut du pilier d'Autridge ceint d'un double Arc en ciel

Bonne navigation!

vendredi 11 février 2011

Coups de soleil à Buis les Baronnies

Dimanche dernier c'était un peu la reprise "officielle" en falaise pour Ardesca.
Après une période d'hibernation au cours de laquelle la pratique clubesque s'apparente à la gymnastique du hamster dans sa cage (main droite sur le bleue, pied droit sur l'autre bleue, main gauche sur... la bleue de gauche et pied gauche sur... allez... un effort... une autre bleue! Gagné!!!) Pffffffffffff!!! Ca fait travailler les neurones l'escalade! Je suis épuisé, moi!

Mais revenons à l'escalade, la vraie.
Donc comme j'allais vous dire avant une digression saugrenue, une quinzaine de grimpeurs motivés (z'et matinaux) se sont retrouvés au rocher Saint-Julien pour une journée superbe.

Le rocher Saint-Julien c'est ça! On dirait pas mais ça fait 100 mètres de haut... et c'est beau!
Après le moment toujours amusant de la composition des cordées (j'en connais qui choisissent toujours judicieusement leurs compagnon(e)s de cordée... mais je citerai pas de nom, des fois qu'il y aurait le mien dans la liste) c'est parti pour les différentes voies, en fonction de son envie et du niveau de la cordée.
Tout était réuni pour que la journée se passe merveilleusement bien: une météo de rêve, un site superbe avec vue sur le Ventoux enneigé, un rocher compact et excellent...

Tout le monde s'est régalé!

Pour certains c'était l'occasion de découvrir le plaisir des grandes voies, le site s'y prêtant à merveille. La hauteur relativement modeste de la falaise (100 mètres en moyenne) permet une approche pas trop aérienne des longueurs "d'au dessus du relais", tout en offrant toute la gamme des situations qu'on rencontre en grande voie: leader perdu de vue, relais plus ou moins confortables, descentes en rappel...


Retour aux voitures à la frontale (ben oui! Quand on est sur un site aussi sympa, on en profite jusqu'au bout), après avoir dégusté un verre de vin apporté par notre Président (que lui on veut le garder longtemps) et une seule envie pour tout le monde: remettre ça... peut-être dans les Calanques dans un mois. D'ici là allez grimper et n'oubliez pas les séances de formation à l'installation des relais en grande voie les 1er et 3 mars.

Entre temps vous pouvez aussi revoir la liste du matériel de GV  et/ou piocher des idées pour vos futures aventures vertigineuses en cliquant ici.

C'est le moment de sortir les frontales
Merci à Fred pour les photos.

samedi 5 février 2011

Quel matériel prendre en grande voie?

Vous avez lu les différents "Il était une voie..." et cette fois c'est décidé: vous partez en grande voie! Mais un doute vous habite: quel matos dois-je prendre?
Pas de panique! Le Blog à nous est là pour tout vous dire.


Précision préalable: on va parler dans cet article uniquement du matériel nécessaire pour une voie équipée entièrement. Le terrain d'aventure est un autre sujet. Autre précision, si vous avez des années de pratique de la grande voie, cet article risque de ne pas vous apprendre grand chose. Vous êtes autorisé à ne pas le lire;-).


Alors allons y!


Je pars du principe que vous n'oublierez pas le baudrier confortable (avec longe!) et les chaussons, eux aussi confortables (C'est parfois long une grande voie!) dont vous ne pourrez de toute façon pas vous passer.


> Une corde à double ou corde de rappel.
Indispensable pour plusieurs raisons.
1. Elle permet de descendre en rappel. Ce n'est pas toujours obligatoire puisque de nombreuses grandes voies ne nécessitent de rappel ni pour l'accès ni pour le retour, mais en cas de souci dans la voie (changement de temps, problème technique ou coup de fatigue...) c'est une sécurité dont on ne peut pas se passer.
2. Autre utilité: la gestion du tirage. Il n'est pas rare que l'itinéraire zigzague et si vous pouvez alterner le mousquetonnage des brins, vous risquez moins de vous trouver à tirer un âne mort!  Essayez: vous verrez que c'est fatigant!
3. Si vous abîmez un brin (chute de pierre, choc sur une arête...) il vous en reste toujours un intact. 


La longueur idéale est 2X50 mètres. Un seul brin ou deux brins séparés... il y a deux écoles, chaque système ayant ses défenseurs. Moi j'ai opté pour deux brins mais bon... chacun voit.


> Les dégaines
Leur nombre peut varier, mais avec 16 vous devez en principe passer partout. Prévoir d'en avoir 3 ou 4 plus longues (voire réglables avec des anneaux de sangles) pour gérer le tirage (voir ci-dessus).


> Un assureur / descendeur
Là aussi deux écoles s'affrontent: un appareil qui fait les deux ou deux engins. Perso je suis un adepte de l'ATC Guide qui sert à assurer un leader, un second depuis le relais (système autobloquant) et à descendre en rappel. Le Reverso et d'autres font le même usage. Mais il y a aussi l'option huit (pour descendre et assurer un leader) + plaquette pour assurer le second en autobloquant. Faite vos choix! 


> Un système autobloquant: ficelou pour faire un noeud de prussik (ou un machard) ou bien un Shunt. C'est comme vous préférez mais l'idéal étant d'avoir deux systèmes (deux Shunts c'est lourd et cher). Il faut en effet être capable de remonter sur la corde en cas de besoin (rappel coincé, relais de descente sauté...).


> Deux anneaux de sangle (120 cm) que vous portez en anneau de buste ou rangés au baudrier. Ils peuvent servir à faire un relais sur un arbre, une pédale dans un passage délicat, aider votre second un peu juste dans un pas...


> Deux mousquetons à vis (en plus de celui de votre système d'assurage/descendeur). Ils permettent notamment d'installer des relais sûrs.


> Un petit sac à dos avec de quoi boire, de quoi manger et un coupe-vent/polaire. Une grande voie, comme son nom l'indique, va vous prendre du temps. Compter une demi heure minimum par longueur dans une voie bien à votre niveau, que vous ne connaissez pas. Il faut donc avoir de quoi faire tourner le moteur;-)) Une frontale au fond du sac peut toujours servir.  


> En option:  un jeu de petits coinceurs câblés peut rendre service, à condition de savoir les poser...  et bien évidemment: l'indispensable, obligatoire, incontournable CASQUE!!! OK! Il y a des modèles plus confortables maintenant;-)).

ATTENTION!: un apprentissage est nécessaire avant de se lancer en grand voie. Si vous n'avez jamais posé vos chaussons au delà du premier relais rencontré, faites vous accompagner par quelqu'un d'expérimenté. Ca vous évitera des galères toujours désagréables, voire dangereuses. Les sorties du club (calanques, gorges de l'Ardèche...) sont là pour ça. Installer un relais confortable et sûr, installer un mouflage pour aider son second... tout ça s'apprend.


Au-delà des contraintes de matériels l'un des éléments clés de la sécurité est la capacité à grimper sans perdre de temps. Il est donc nécessaire:
1. De choisir des itinéraires à votre niveau et gardez vous de la marge: un 6a en couenne à 15 mètres du sol entre deux pauses casse-croûte et un 6a à 250 mètres du sol avec 3 ou 4 heures de grimpe dans les bras, le soleil qui chauffe ou le froid qui tombe, ben... c'est pas la même chose!
2. De parfaitement maîtriser l'installation des relais (perdre 5 minutes par relais quand il y en a une douzaine, faites le calcul).
3. D'éviter les sacs de nœuds avec les cordes;-)).


Dernière chose: pensez à potasser le topo avant de partir, aussi bien pour l'itinéraire lui-même que pour l'accès et le retour, parfois pas si simples.


Une fois toutes ces précautions prises et votre sortie bien préparée, à vous la grimpe plus haut que les avions...




... les relais qui font mal aux genoux...




... et les rappels démoniaques!


Bonne grimpe!
Pierre

Il était une voie... (4)

Ca faisait longtemps non?;-))
Bref, longtemps ou pas, voila une nouvelle petite (enfin, en l'occurrence "petite" n'est pas vraiment l'adjectif approprié) perle à mettre sous vos chaussons avides de grattonages aléatoires et de prises trop rondes.
Après les gorges de l'Ardèche, les calanques et les presque calanques, changement complet de décors et de style. Finis les chênes verts, les buis, le calcaires et ses gouttes d'eau, les réglettes bien crochetantes ou les galets. Bienvenue au royaume des mélèzes, des rondeurs et de l'adhérence du granit Haut-Alpin. Direction Ailefroide et ses dalles  lisses... mais lisses... que même les mouches glissent. Et c'est bien connu "mouche qui glisse, grimpeur qui zippe!"

Mais avant de parler de la voie, il faut dire quelques mots d'un endroit unique: LE camping d'Ailefroide! Si vous aimez les alignements de bungalows, les soirées Miss t-shirt mouillé et les karaokés endiablés passez votre chemin! Mais si vous êtes adepte de l'ambiance toile de tente et feu de bois, le tout dans un site grandiose vous allez vous retrouver au paradis! On se pose où on veut dans les mélèzes ou dans une immense prairie et, bonheur suprême, on ne touche plus la voiture. Toutes les voies sont dans un rayon de 30 minutes max à pied et toutes les orientations sont possibles. Ombre ou soleil, à vous de décider. Vous pouvez même surveiller votre tente depuis les relais de pas mal d'itinéraires. Et si, après 500 mètres (si! si! il y a des voies de 500 mètres!) de grimpe, vous avez encore des fourmis dans les doigts vous pouvez faire du bloc ou de la couenne à portée de capsule de bière (excellente la bière d'ailleurs)!

Classe comme coin non?
Mais revenons à notre voie. J'ai longtemps hésité avant de choisir de laquelle vous parler, tant les beaux itinéraires sont nombreux dans cette vallée. Finalement j'ai opté pour La vie devant soi. Joli nom isn't it?!
Le topo de Cambon (indispensable pour grimper à Ailefroide) dit: "Voie très esthétique avec des passages le plus souvent en dalle; le plus dur est situé tout en haut". Tout est vrai!
Cette voie est effectivement très esthétique. C'est rarement vertical (et heureusement parce que vu la morphologie des dalles... bonjour l'angoisse!) mais quand vous arrivez au sommet et que vous avez 350 mètres de dalles lisses sous les chaussons il y a vraiment une belle ambiance. Jugez plutôt:

Le début des rappels de descente (pléonasme!)
Une fois passée la première longueur, plutôt verticale et athlétique (c'est plus facile par la droite au milieu de la longueur... n'est-ce pas Yvan?;-)), vous entrez dans un univers de dalles incroyables de compacité.

L2: plus que 320 mètres de dalles!
A part L6, avec un petit surplomb qui réveille et L8 et sa fissure bien à bras, le reste est de l'escalade typique du coin: adhérences, petites bossettes et réglettes fuyantes. Ayez confiance dans vos pieds: ça tient!!! 13 longueurs de pur bonheur! L'équipement est excellent sur goujons et plaquettes. Aucun souci de ce côté là non plus. Au final l'escalade n'est jamais vraiment athlétique, mais gardez quand même du jus pour la fin! L12 (6b) et L13 (6b+), les plus dures de la voie, sont bien finaudes et il faut rester concentré. La preuve:

Concentré dans L12

De plus en plus concentré toujours dans L12!
Voila. Une nouvelle à ajouter dans votre liste. Si vous allez à Ailefroide, vous devez aussi faire Rivière kwaï et son pont très spécial, Achtung! Big copieur is watching you! qui ne paye pas de mine mais qui est très belle, Marche au supplice et ses traversées bien fines, ou bien les 450 mètres de Et on tuera tous les affreux avec des dalles d'anthologie mais pas que ça, ou encore Voyage en catimini et sa descente en rappels souvenirogène, sans oublier Dérive gauche de fadas adroits, toute en traversée sur du rocher complètement noir... et plein d'autres qui méritent le voyage. De quoi occuper de nombreux séjours dans cet endroit magique.

Comme d'habitude, pour les détails se reporter au topo.

Dernières précisions utiles: la voie est orientée SE et prend donc vite le soleil le matin. Ca chauffe assez rapidement, mais il y a souvent un peu d'air. N'oubliez pas que vous êtes en montagne (Le sommet de la voie est à 2200 mètres) et que la météo change rapidement.
Enfin, de façon générale, sur ce type de voie où les pieds sont très sollicités, il est important de ne pas souffrir dans vos chaussons sous peine de vivre l'enfer. CQFD.

Pierre