vendredi 16 novembre 2012

Triste journée pour l'escalade

Ce soir, pour la première fois je n'ai pas envie d'essayer de vous amuser.

Patrick Edlinger, "Le Blond", est parti.

Chaque discipline voit, un jour, arriver un artiste qui fait la fait entrer dans une autre dimension : le foot a eu Pelé, le tennis Borg, l'athlétisme Carl Lewis, la voile Tabarly, l'alpinisme Bonatti... L'escalade a Edlinger.

J'ai eu la chance de le rencontrer deux fois par hasard:
  • La première fois au tout début de la carrière de grimpeur, sur les blocs de la forêt sous la falaise de Céuse, où il nous avait gentiment donné quelques conseils et expliqué comment passer un mouvement... que nous n'avons jamais réussi à faire;
  • La deuxième fois, dans les Cerces à la Tête de Colombe. On avait discuté un moment en s'équipant, puis on les avait suivis (enfin... on était derrière... de plus en plus derrière...) dans la voie de l'écaille. 
Dire qu'il a la classe en escalade, c'est comme dire que le ciel est bleu ou que la neige est blanche: une évidence affligeante de banalité. Mais je ne trouve pas mieux.

Naturelle, facile, légère, fluide, aérienne... tout a été dit pour qualifier sa grimpe et elle est tout ça a la fois... et bien plus.

Il a donné ses lettres de noblesse à l'escalade et il nous laisse Opéra vertical et La vie au bout des doigts pour poursuivre le rêve.


Salut l'artiste.

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