OUBLI !!!

Bonjour,
Quelqu'un a oublié une sangle au L.A.O.S, lors de la séance du mardi 27 novembre 2012.
C'est Patrice qui l'a récupéré, elle reste en sa possession durant 1 an et 1 jour.

Trois grimpeurs pour une sortie!

Dimanche 18: sortie programmée, sur une falaise "surprise".

Est-ce la surprise?... une chouette falaise au bord de l’Ardèche. Est-ce la météo?... au final très agréable pour grimper, avec même du soleil l'après-midi. Est-ce l'horaire?... oui mais les jours sont courts et si on part grimper à midi c'est plus la peine d'y aller! Les raisons m'échappent mais toujours-est-il que nous nous sommes retrouvés à trois dimanche matin. Si! Si! Trois!

Hormis ma pomme, en charge de l'encadrement (pas difficile avec ce nombre!), notre petite troupe (3... c'est déjà une troupe non?) était composée d'Aurélie, nouvelle trésorière du club et toujours partante pour grimper, et de Florian, qui découvrait l'escalade en falaise (Ca me fait bizarre de préciser "en falaise", moi qui ai connu une époque où on aurait trempé dans le goudron et les plumes celui qui aurait émis l'idée insensée de grimper ailleurs que sur du caillou).

Après une (très) brève revue d'effectif et un point météo, direction les gorges de l'Ardèche, plus précisément le site de St-Marcel.

L’Ardèche vue depuis le haut des voies. J'ai connu plus moche.

 Bilan de la journée:

• Aurélie a enchaîné son premier 6b;
• Florian a vaincu sa peur du vide, avec l'envie de remettre ça (ses avants-bras peut-être moins;-)));
• Pierre s'est régalé... mais c'est pas un critère: dès qu'il est sur une falaise il est content.

Moi vu depuis la bas des voies. J'ai connu moins moche.

Et tout ça dans un bel endroit, avec une falaise rien que pour nous... Si c'est pas le bonheur ça y ressemble!

Merci à Aurélie pour les photos

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Je profite de ce petit compte-rendu pour refaire un point sur les sorties. Je trouve dommage que ces sorties ne réunissent pas plus de monde. 5 à Rompon, 3 dimanche... Je n'ose pas imaginer pour la prochaine! 

Les bénévoles qui proposent ces sorties le font parce que nous pensons qu'elles sont un plus pour les membres du club:

• Le moyen de se retrouver dans un autre cadre que les gymnases des lycées
• L'occasion de découvrir parfois des sites méconnus
• La possibilité pour des grimpeurs pas ou peu autonomes, de grimper en falaise (décidément je m'y ferai jamais!) en toute sécurité
• .../...

Pour essayer de lever certaines idées reçues et/ou a priori tenaces, qui peuvent peut-être expliquer cette désaffection pour les sorties:

• On peut grimper toute l'année en extérieur dans la région, du moment qu'il ne pleut pas (et même là, en cherchant bien...)
• On peut débuter l'escalade en falaise. Sinon comment auraient fait des générations de grimpeurs avant l'invention de la SAE?!
• Les odeurs de transpiration sont beaucoup moins désagréables en extérieur
• La falaise n'est pas en soit plus difficile que la SAE (voire même moins pour les daltoniens, la question de la couleur des prises ne se posant plus!)
• Rien ne remplacera jamais la variété des mouvements, des préhensions et des sensations qu'offre le rocher
• Qui trop écoute la météo finit au bistrot
• .../...

 Alors, ne vous gênez surtout pas pour y participer! Ce serait dommage que nous arrêtions ces sorties faute de participants.

Pierre

Triste journée pour l'escalade

Ce soir, pour la première fois je n'ai pas envie d'essayer de vous amuser.

Patrick Edlinger, "Le Blond", est parti.

Chaque discipline voit, un jour, arriver un artiste qui fait la fait entrer dans une autre dimension : le foot a eu Pelé, le tennis Borg, l'athlétisme Carl Lewis, la voile Tabarly, l'alpinisme Bonatti... L'escalade a Edlinger.

J'ai eu la chance de le rencontrer deux fois par hasard:

• La première fois au tout début de la carrière de grimpeur, sur les blocs de la forêt sous la falaise de Céuse, où il nous avait gentiment donné quelques conseils et expliqué comment passer un mouvement... que nous n'avons jamais réussi à faire;
• La deuxième fois, dans les Cerces à la Tête de Colombe. On avait discuté un moment en s'équipant, puis on les avait suivis (enfin... on était derrière... de plus en plus derrière...) dans la voie de l'écaille. 

Dire qu'il a la classe en escalade, c'est comme dire que le ciel est bleu ou que la neige est blanche: une évidence affligeante de banalité. Mais je ne trouve pas mieux.

Naturelle, facile, légère, fluide, aérienne... tout a été dit pour qualifier sa grimpe et elle est tout ça a la fois... et bien plus.

Il a donné ses lettres de noblesse à l'escalade et il nous laisse Opéra vertical et La vie au bout des doigts pour poursuivre le rêve.

Salut l'artiste.

Sac de noeuds

20 octobre: il pleut!

Que faire?

Regarder Drucker à la téloche, manger des châtaignes, flemmarder devant la cheminée (notez qu'il est possibles de regarder Drucker tout en mangeant des châtaignes et en flemmardant devant la cheminée)... ou alors se mettre sous un pont pour faire des manips de corde. Option choisie par 7 membres du club, sous le haut patronage d'Abel, Président de cette vénérable association et maître Es-noeuds et autres manips de toutes sortes.

Peur du vide?

Tout ce petit monde s'est donc essayé à tout ce que l'escalade compte de bidouillages... avec le secret espoir d'aller mettre tout ça en pratique très vite. 

Quel bel endroit!;-)

Ce qui n'a pas trainé, puisque, et c'est bien connu, le Abel ne peut résister à l'appel du moindre ruisseau susceptible de recevoir à la fois de l'eau et des canyoneurs.

C'est mieux là non?

Comme le dit le célèbre proverbe Moulinois: "pluies d'été, pluies d'automne... peu importe. Toutes gonflent le canyon!". L'après-midi s'est donc déroulée dans le petit canyon de Montfreyt, au-dessus de La Souche, où toutes les techniques apprisent le matin, et sans doute d'autres, ont été mises en application.

Au final ce fut une belle journée, bien remplie et instructive.